Vêpres de la vierge Bienheureuse
d’Antonio Tarantino traduction Jean-Paul Manganaro
un projet théâtral de Eric Vautrin, Gaël Leveugle et Jean-Luc Guionnet
L’histoire folle et brinquebalante d’un père expliquant à son fils suicidé en travelo comment traverser les enfers pour mourir absolument et rejoindre le fleuve de l’oubli. Tarantino donne à entendre la virulente puissance d’invention d’un bon-à-rien, d’un merdique (un qui n’appartient même plus à nos discours, abandonné hors de nos autoroutes informatives et performantes) : dans sa langue défaite, sans mots évidents pour dire sa misère et son accablement, il circule alors librement dans nos mythes, nos récits et nos traditions – retrouvant à l’occasion la vieille histoire des luttes contre la mort, les oppressions et tout ce qui s’oppose à la vie. Alors ses délires racontent nos cauchemars et ses Enfers décrivent notre Europe contemporaine, ses mémoires, ses rituels et ses violences. La langue turbulente et sans système de Tarantino se fait poème, explore le tragique contemporain et nous offre de nous réapproprier nos vies. Pour en savoir plus :http://www.vesprodellabeatavergine.eu _ [1]
Notes
[1] Production : UNtm, avec le soutien de la Spedidam, La Fonderie (Le Mans), le festival Premiers Actes, le CCAM de Vandœuvre-les-Nancy, le CCN Rillieux-la-Pape.
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