Projection et Rencontre (45 minutes)
au Ciné-poche/MJC Jacques Prévert 97 Grande Rue au Mans
Avec Akim Rahmoune, Antje Lehry, Alain Tarrieu, Auguste Fernandes, Baki Meguenni, Bénédicte Le Mouël, Caroline Aiyo, Catherine Lamothe, Daniel Alleaume, Daniel Rozados, Didier Martineau, Frédéric, Gilda Fine, Guy Lamacq, Helen Cosson, Jane David, Jean-Marie Grisard, Jean-Baptiste Leroux, Joachim Gatti, Kamel Bélaid, Sebastien Descoins, Khaled Bessaad, Khaled Kedim, Marianne Captant, Michelle Gauci, Olivier Derousseau, Recsmei Chan, Sarah Rodhe, Stéphanie Beghain, Sylvain Davoine, Tariq Seghir, Tristan Varlot, Wang Tran, Zinn Atman.
Au printemps 2013, des patients et soignants de l’Hôpital de Jour « Le Gingko », acteurs de la Troupe « Les Envolées » d’Aulnay-sous-Bois viennent à l’invitation du collectif « Encore heureux… » séjourner au Mans afin de présenter l’intégralité de La Tempête de William Shakespeare, sur le grand plateau du théâtre de La Fonderie.
En marge des répétitions de La Tempête, un atelier de gravure s’installe. Il est ouvert àtous, puisque tout le monde vient graver une image, qu’il soit du GEM « Les Envolées », de la Fonderie, d’ « Encore heureux… » ou d’ailleurs. Entre deux répétitions, on dessine, grave, imprime. À peine réalisés, les tirages sont exposés aux yeux de tous et accrochés à un fil tendu à travers le grand hall de la Fonderie.
Alors qu’aucune indication préalable n’est donnée aux apprentis-graveurs, l’à côté, à savoir les répétitions de La Tempête, donnent une cohérence d’ensemble à ce qui à l’occasion se fabrique. Les mots de Shakespeare se font image(s). Le pays qui se dessine dans les têtes et dans les corps apparaît au fil des répétitions. Les mots deviennent par la médiation de la gravure un pays à habiter.Et si ces gravures étaient les premiers photogrammes d’un film à venir ?
En janvier 2014, un atelier gravure et cinéma s’ouvre à Aulnay-sous-Bois au sein du GEM. Joachim Gatti, Olivier Derousseau, Tristan Varlot, Jane David, Michèle Gauci les animent en vue de la création d’un film. D’autres gravures apparaissent, des repérages sous forme de plans-vidéo sont réalisés collectivement, des textes naissent à partir de prises de notes et d’images gravées. Au mois de mai, pendant trois semaines, à raison de trois fois quatre jours, un tournage a lieu comme dans la vraie vie ; à cette occasion Jean Baptiste Leroux et Kamel Bélaid rejoignent l’équipe, respectivement au son et à la lumière.Ce film est en voie d’achèvement et sera présenté le 10 juin au Ciné-poche/MJC Jacques Prévert.