idée, chorégraphie et jeu Mitia Fedotenko
circonstances François Tanguy
musique live Marc Sens (guitare électrique)
régie son et dispositif sonore Frédéric Marolleau
création lumière et régie générale Catherine Noden
construction décor François Fauvel Thomas Godefroy
fabrication masques Fabienne Killy
administration & diffusion Nathalie Brun
[/…Tou[jours] en guerre avec ce monde qui n’a
besoin de nous que pour combler
ses causes consommatrices.
Rien de…[nouveau]/]
Conscient de la richesse de la matière soulevée suite à la création de Sonata Hamlet (pièce créée dans le cadre de Sujets à vif au Festival d’Avignon 2012), je poursuis la recherche afin de créer une forme scénique plus élargie à la hauteur de ce propos, avec un nouvel univers musical, et adaptée pour être jouée en salle de théâtre. Ce premier jet de matière, épaulé et conduit par le regard complice du metteur en scène François Tanguy, a révélé un endroit où s’articulent d’une manière singulière deux univers : celui du théâtre et de la danse, ayant comme point d’appui le texte d’Hamlet–Machine, une œuvre majeure du dramaturge allemand Heiner Müller.
Je me lance de nouveau en création pour terminer le trait commencé, et je tente de donner ma vision complète de la figure d’Hamlet aujourd’hui. Ma double culture, slave (natale) et européenne (appropriée) m’offre une opportunité de transgresser les frontières, de tracer un parallèle entre trois points historiques dont le Royaume danois corrompu de Shakespeare, les évènements de l’effondrement du bloc soviétique à l’époque de Müller en Allemagne (la chute du Mur de Berlin) et l’apparition des premiers signes d’une conscience démocratique en Russie actuelle sous l’Hégémonie de Poutine et sa machine de pouvoir infernale.
Ma version d’Hamlet s’appuie d’un côté sur le texte poignardant d’Hamlet Machine, de l’autre, sur l’univers très rock du guitariste Marc Sens qui est présent sur le plateau à mes côtés.
Je souhaite que cette nouvelle création prenne une forme d’un manifeste dansé et se traduise sur le plateau par une danse physique, engagée et qui soulève la question de l’individu serré par les mâchoires du rationnel, et de la frontière qui le sépare du monde de la consommation.
Un tour des rôles avec des états de corps, un corps qui mute, cherche à se frayer un passage, dans un monde avec lequel il se trouve en profond désaccord.
[/Mitia Fedotenko/]
[(Sonata Hamlet production Autre MiNa coproductions SACD/Festival d’Avignon 2012, Théâtre du Radeau soutiens La Fonderie au Mans, Montpellier Danse accueil en résidence à l’Agora, cité internationale de la danse avec l’aide de la Drac Languedoc-Roussillon, la Région Languedoc-Roussillon, le département de l’Hérault et de la ville de Montpellier et de la SPEDIDAM)]
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