Hervé Guilloteau
Comme Tony, chauffagiste,
« Toi trébucher ? Je n’y crois pas trop. Un truc mal vissé, pas possible. C’est autre chose qui s’est passé. Là-haut, autre chose. Un chat affolé, à l’extrémité de la nacelle. Le témoignage d’un casque blanc syrien, à la radio. Une immense plaque de glace qui s’est détachée dans l’antarctique. Une vieille, en bas dans la rue, qui marchait avec sa poupée. »
ou Jean Maleux, personnage de La tour d’amour, roman de Rachilde publié au Mercure de France en 1899,
C’est un phare et deux hommes dedans : le maître déjà à demi-bête et l’apprenti en voie de le devenir. Autour, la mer, la grande eau finale.
C’est l’absence de femme et son omniprésence.
Cette phrase aussi : « Quand on reste longtemps à la même place, on aime l’endroit où l’on souffre. C’est plus naturel que de chercher le bonheur. »
C’est supplice d’être lucide.
C’est au moins ça.
Et d’autres à venir…
La résidence à la Fondrie est une belle opportunité pour Hervé Guilloteau, metteur en scène et initiateur du projet, pour débuter le travail, accompagné de Bertrand Ducher, interprète de Tony, le premier portrait.
https://vimeo.com/288307843
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