Théâtre du Radeau / François Tanguy
Ouverture passée
Théâtre
vendredi 28 novembre 2014
20:00
Création 7 novembre 2013 au Théâtre National de Bretagne à Rennes (Festival Mettre en scène)
« 2014, année du Théâtre du Radeau en Pays de la Loire »
Mise en scène, scénographie François Tanguy
Élaboration sonore François Tanguy / Eric Goudard
Lumières François Tanguy / François Fauvel / Julienne Havlicek Rochereau
Avec Laurence Chable, Patrick Condé, Fosco Corliano, Muriel Hélary, Vincent Joly, Carole Paimpol, Karine Pierre, Jean Rochereau et la participation d’Anne Baudoux
Régie générale et lumière François Fauvel Régie son Eric Goudard
Construction, décor François Fauvel, Vincent Joly, Julienne Havlicek Rochereau, François Tanguy, Eric Goudard et l’équipe du Radeau
Administration / intendance Pascal Bence, Leila Djedid, Annick Lefranc, Franck Lejuste, Martine Minette, Nathalie Quentin, Sonny Zouania et l’accompagnement de Claudie Douet
Il faut laisser surgir une mémoire involontaire, passive mais obsédante, qui devient lieu de jonction, pour le spectateur, un lieu où il aurait déjà été, un rappel, un instant qui se répète, se repropose à la mémoire. Quelle est cette mémoire qui fait des fragments passés un lieu du présent ? Comment se reconstruit-elle sur scène sous la pression inconsciente d’une attitude mentale qui suppose quelque chose de non formulé qui, justement-là, dans ce théâtre, prend forme ? Comment l’intellect qui rêve donne-t-il forme à ces pensées qui deviennent figures et dessins obsédants, pris dans des devenirs dessinés ? C’est dans cette consistance qu’il faut repérer la mise en forme et sa mise en scène : le texte de théâtre devient une digression sans fin et continue du penser la chose théâtrale. Attribuer alors aux matières une plasticité qui leur est accordée après-coup, quand l’imaginaire potentiellement réalisable a pris corps, qu’il s’est dit, qu’il s’est répété. […] Laisser ainsi apparaître quelque chose de têtu : l’acteur ouvrier de sa scène — geste constant, inlassablement répété, souligné par les bruitages des panneaux déplacés, transformés en de purs encadreurs-décadreurs dont l’intérieur vide ne surgit que pour organiser les limites optiques des divers moments de scène. Bruitage ouvrier d’un labeur insistant et redit, appuyé, jusqu’à l’épuisement de sa matière en elle-même, par elle-même. Ferraillements du quotidien de l’acteur, ferraillements cinglants de la scène agie qui encrasse la ligne musicale et la ligne de l’oralité en des endroits dispersés mais réguliers. Ce serait un théâtre des recoins dans lesquels furtivement il se passe quelque chose qui est simplement la préparation au mettre en scène de la mise en scène […]
Jean-Paul Manganaro – Texte élaboré à partir de « Ça qui n’est pas là »
Coproduction Théâtre du Radeau, Le Mans / Théâtre National de Bretagne – Centre Européen Théâtral et Chorégraphique / MC2, Maison de la Culture de Grenoble – Scène Nationale / Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique Nantes / LU – le lieu unique, Scène Nationale de Nantes / Centre Dramatique National de Besançon – Franche-Comté
Le Théâtre du Radeau est subventionné par la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire, le Conseil Régional des Pays de la Loire, le Conseil Général de la Sarthe, la Ville du Mans. Il reçoit le soutien de Le Mans Métropole.
« 2014, année du Théâtre du Radeau en Pays de la Loire » bénéficie d’un soutien dans le cadre des années thématiques du Conseil Régional des Pays de la Loire »
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