samedi 11 à 20h & dimanche 12 décembre à 15h
piano solo Samuel Boré
Gustav Mahler et Thelonious Monk : deux figures solitaires, deux géants au destin compliqué – un juif assimilé et un afro-américain qui ont fait l’épreuve de leur étrangeté dans le temps et la société qui étaient les leurs…
Le premier incarne, de façon démesurée, une des aventures ultimes de la musique tonale dans la Vienne du début du XXè siècle ; le second, une forme d’irréductibilité géniale au cœur des modernités du jazz new-yorkais des années 40 à 60.
Deux inventeurs d’absolu, deux mondes musicaux radicalement singuliers que tout semble opposer – mais que Samuel Boré, fidèle à une imprégnation qui remonte à loin (années quatre-vingt, une cassette de la 4e symphonie achetée chez Kerner, un 33 tours de l’album Monk’s Dream dans la discothèque familiale) ose faire se croiser : et les adagiettos vénéneux de l’un répondent aux harmonies anguleuses de l’autre dans la mémoire d’un pianiste en décembre 2021.
– Gustav Mahler (1860-1911)
réduction d’extraits des Symphonies III et IV et de Lieder avec orchestre (Le Chant de la terre, Kindertotenlieder)
– Thelonious Monk (1917-1982)
relevés de compositions : Off Minor, Ugly Beauty, Pannonica, Crepuscule with Nellie, Monk’s Dream…
Ces ouvertures ont bénéficié du soutien de L’État-Direction régional des affaires culturelles (DRAC) des Pays de La Loire dans le cadre du plan de relance 2021.
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