texte Fabrice Villard
(ainsi que des extraits de Kafka, Moussorgski et Sterne)
musique/direction musicale Martin Moulin
scénographie Gérard Venturelli
jeu Arnaud Marzorati (baryton), Samuel Boré (piano), Olivier Mingam (violon), Fabrice Villard (clarinette)
avec la participation d’un chœur pholharmonique amateur
[/Cet homme est un honnête travailleur
Il se nomme Maurice
Il a du cœur
Hélas, il a bu le calice – /][/(Fabrice Villard, Maurice Godounov)/]
Comment écrire un opéra, même de chambre, au début du XXIe siècle ? Comment aborder, modestement, un genre glorieux, auquel des générations de compositeurs durent se mesurer, et pour lequel ils trouvèrent des solutions riches, inventives, audacieuses ?
Comment écrire Maurice Godounov après Boris Godounov ? Tout le pari est là.
J’ai imaginé un petit opéra, dans lequel un seul baryton incarne tous les personnages (mais où les musiciens parlent ou chantent aussi), et d’où aucune possibilité du rapport texte/musique n’est, a priori, évacuée.
Le livret de Fabrice Villard, d’une inquiétante légèreté, rapporte l’histoire de ce pauvre Maurice.
Avec ce drame du quotidien, viendront se télescoper de multiples inserts littéraires (extraits du Procès de Franz Kafka, du livret de Boris Godounov de Modeste Moussorgski d’après Pouchkine, de Tristram Shandy de Laurence Sterne ou enfin interviews des musiciens eux-mêmes). Gommages, torsions, superpositions de textes, de langues… C’est au jeu de cette polyphonie, à ces apparitions, ces échos et ces miroirs sonores qu’on pourra prêter l’oreille.
[/Martin Moulin/]
[(Maurice Godounov est coproduite par La Fonderie (Le Mans) et a reçu une aide au projet de la Ville du Mans. L’ensemble Offrandes est soutenu par la Région des Pays de la Loire, le Conseil Général de la Sarthe, la Ville du Mans et le Canton Le Mans Ouest)]
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