EXPÉRIENCE MUSICALE & CHORÉGRAPHIQUE DE LA MÉTAMORPHOSE DES CORPS
NICOLAS COMTE – PORTEUR DU PROJET / INTERPRÈTE
AMAURY LANGLOIS – ACCOMPAGNEMENT ARTISTIQUE / INTERPRÈTE
ULRIK PALUD – INGÉNIEUR SON ET SPATIALISATION
LISE ABBADIE – SCÉNOGRAPHIE
JULIEN JAUNET – CRÉATION LUMIÈRE
ÉLODIE GUILLOTIN – CHORÉGRAPHIE, TRAVAIL AUTOUR DU CORPS ET DU GESTE DE L’INSTRUMENTISTE
LIEN D’ÉCOUTE
https://emptymass.bandcamp.com/album/louverture-des-chambres
» Composer et interpréter de la musique, c’est transmettre des émotions d’un être à d’autres êtres.
La Chambre Des Cordes est le premier projet scénique que je porte. Dans ce projet performatif, deux guitaristes, munis de leurs guitares électriques et de capteurs influant sur le son qu’ils produisent, nous entraînent avec eux, musicalement et chorégraphiquement, dans un voyage sonore.
S’y rencontrent les deux facettes de mon parcours artistique : compositeur – musicien d’une part, et créateur vidéo – plasticien d’autre part. Le projet part d’un désir fort de partager avec le public une œuvre musicale que j’ai composée pour la scène. Dans cette trame sonore, je tente de pousser dans ses retranchements ma manière de jouer de la guitare électrique ainsi que les sons que je produis avec cet instrument. Du cri d’un monstre au souffle d’une tempête, d’impacts percussifs en nappes et mélodies métaphysiques, j’interprète tout cela avec mon instrument mais également avec mon corps entier, aidé par une interface numérique que j’élabore et qui me permet d’interagir physiquement – par mes gestes, par la pression de mes pieds – avec les sons que je produis. J’explore en fait, par l’intermédiaire du médium numérique, le point de rencontre entre l’interprétation musicale et la chorégraphie.
Avec ce projet, je sens plus que jamais la nécessité de travailler sur le corps et sur les thématiques que j’y associe : la relation entre l’instrumentiste et son instrument, entre vivant et mécanique, la contraction et le relâchement, la tentative de maîtrise et la nécessité de faire corps à plusieurs pour façonner une œuvre. En donnant à voir ces corps au travail, en tension, en effort, et en donnant à entendre et même à sentir physiquement la puissance qu’ils déploient, j’évoque la lutte, la colère, nos désirs de changement, nos rêves de métamorphose… Et si un autre corps, invisible et métamorphique, se cachait sous notre peau et ne demandait qu’à se déployer ?
Dans La Chambre Des Cordes, la vibration sonore laisse cet autre corps se dévoiler… »
Nicolas Compte
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