avec
Pascal Chapuis guitare
Thomas Dufond violoncelle
Guillaume Grimal clarinette
Anne-Laure Guilloit guitare
Estelle Landier flûte
Mitchka Safavi piano
Cyprien Toutain tuba
Delphine Tubière saxophone
(étudiants de licence III au PESSV)
et
Poline Renou voix
Stéphane Charlot saxophone
Nicolas Courtin guitare
Martin Moulin direction et coordination
ainsi que
Arnaud Edel et Frédéric Reynier (classe de composition du CRD du Mans) pour les compositions
Le Klag-lied, composé en 1674 par Dietrich Buxtehude (1637-1707) pour la mort de son père, est un chant de déploration des plus intenses – dont le musicien écrivit lui-même le texte. Après avoir écouté, analysé, sillonné parmi les pistes infinies qu’un tel modèle permettait, les jeunes compositeurs ont chacun écrit une ou deux strophes de ce concert qui en comportera 15. Pas de contraintes de style, mais un même point de départ, la partition et les mots de Buxtehude, et ce qui nous traverse tous : le passage du temps et la perte de l’aimé.
Une composition mosaïque interprétée par les compositeurs eux-mêmes, en compagnie de quatre musiciens de l’ensemble Offrandes.
Schlafe wohl, – Du Hochgeliebter,
leb wohl, Du selige Seele,
ich, dein Sohn- nun hochbetrübter
schreib auf Deines Grabes Höle :
Allhier liegt (der) des Spielens Gaben
Selbst Gott erfreuet haben :
Darum ist sein Geist beglückt
Zu des Himmels Chor gerückt
Dors bien, âme bienheureuse
Moi ton fils en deuil j’écris sur la pierre tombale :
C’est ici que repose celui dont le jeu brillant
a procuré de la joie au Seigneur ;
C’est pourquoi son esprit
fut admis dans le choeur céleste.
Réjouissons-nous.
Extrait du Klag-Lied.
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