Montage de fragments de la Divine comédie de Dante
et de poèmes ou de courts récits de Kafka
conception Alexis Forestier en collaboration avec
Cécile Saint-Paul, Julien Boudart & Antonin Rayon
mise en scène Alexis Forestier
images Cécile Saint-paul lumière Matthieu Ferry
dispositf sonore Antonin Rayon
arrangements et bricolage sonore Julien Boudart
musique originale Alexis Forestier
avec Julien Boudart, Alexis Forestier, Antonin Rayon & Cécile Saint-Paul
19h00 Inferno Party
20h00 Intermède dans la salle ou au bar
20h15 Purgatory Party
21h15 Intermède changement de décor, et repas
22h00 Paradise Party
Divine party se présente comme un montage de fragments de la Divine comédie de Dante et de poèmes ou de courts récits de Kafka. Les fragments de Kafka, support à l’écriture musicale, sont chantés en allemand, formant un contrepoint linguistique ou faisant écho à l’écriture dramaturgique composée d’extraits de la Divine comédie. Le texte de Dante est principalement dit, et parfois chanté, en italien (ou en anglais).
Ce projet a naturellement la forme d’un triptyque (inferno Party, Purgatory Party et Paradise Party) bien que les parties aient été élaborées séparément avec d’importants intervalles de temps entre les différentes périodes de travail.
Les trois volets sont présentés dans leur intégralité les uns à la suite des autres sous la forme d’une performance au long cours qui se déroulera tout au long de la soirée, les spectateurs étant libres de choisir l’une ou l’autre des séances ou de revenir le lendemain voir une partie qu’ils n’ont pas vue la veille.
Dans une polyphonie de voix et de langues, Inferno Party se présente comme étant l’origine du projet ; il en indique les potentialités et les modes d’apparition, qui ne cesseront de se décliner tout au long de la traversée ; dans ce premier volet, la machine théâtrale et musicale se dérègle, la représentation, ponctuée de dysfonctionnements ou d’accidents est instable. (l’espace scénique devient le lieu même de la construction, de la superposition et de la confrontation des registres multiples.) Dans Purgatory Party, la parole de Dante et les courts fragments de Kafka continuent à s’entrechoquer en formant une matière sonore accidentée, peuplée d’injonctions d’anges et de voix de morts ; elles agissent comme autant de signaux qui viendraient baliser le chemin ou obstruer le paysage. Purgatory Party est envisagé comme un espace transitoire, la temporalité y est suspens. Tendue vers un possible dévoilement de la présence et de l’image, la parole, animée par le continuum musical est soumise à des secousses et des ralentissements. a la suite des précédents volets la vitesse de défilement s’accroît dans Paradise Party tandis que s’opère un certain détachement ; reflet sans doute du désœuvrement des élus qui, toute œuvre accomplie, n’ont plus que le chant, la danse et les louanges. Le visiteur occasionnel est invité à se frayer lui-même un chemin.
Alexis Forestier
Coproduction : compagnie les endimanchés, ARCADI (Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Ile de France), Le grandR, Scène Nationale de La Roche-sur-Yon, avec le soutien de La Fonderie, Le Mans.
Inferno Party a reçu l’aide à la création de la DMDTS.
Purgatory Party a reçu l’aide à la création du CNT – Dramaturgies plurielles.
La compagnie les endimanchés est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France.
Divine Party est soutenu par L’onda