« C’est suite au concert à La Ferme du bonheur que nous avons décidé de faire cette tournée des trois groupes. »
Devenus compagnie de théâtre, Les Endimanchés étaient dans leur forme primitive ce groupe (scabreux) proche de la scène alternative dans les années 80, inspiré à la fois par la musique industrielle et la chanson populaire… un mouvement inverse a voulu depuis quelques années qu’un répertoire de textes mis en musique, issu des différents spectacles de la compagnie, donne lieu à une formation essentiellement musicale, (détachée en apparence de la question théâtrale) ; d’abord à géométrie variable, cette formation s’est réduite à un duo dans une veine minimal-rock : (Forestier- l’endimanché-rescapé et Pierre-néo- endimanché) ; le répertoire est issu des quelques récentes productions dont Divine Party et Tuer la misère l’une et l’autre élaborées à la Fonderie… textes de Kafka, Klee, Büchner, Dante, Celan, Harms, Cummings…
Meurtre est un cri, une musique de terrier urbain, une secousse sismique, un mouvement de panique permanente, un tourment viscéral, un décervelage en marche, un désastre radiophonique… en bref un moment de joie qui s’annonce mal.
« on était tranquillement dans la cave à ruminer le pire, quand tout s’est écroulé, on voulait creuser mais la chaleur est vite devenue intenable, alors on a curé les tuyaux et puis il y avait ce vrombissement qui venait du haut parfois, ça nous a donné des idées, on est sorti, il y avait le feu ». Meurtre
« Missfist est un groupe de musique relatant les plus grands moments de notre enfance lorsqu’on jouait aux cowboys, qu’on regardait des mangas ultra violents aux doublages douteux, ou lorsqu’on jouait à courir dans les cages d’escaliers quand la lumière s’éteignait, en criant « y’a la dame blanche haaaaaaa ! »
Les Missfists disent parfois qu’ils font du blues saturnien, je trouve ça assez joli, alors il n’y a qu’un pas pour dire que Meurtre fait du punk martien et Les Endimanchés du rock’n’roll terrien… » Alexis Forestier