« Toujours quelque chose à trouver, on ne sait où. Si seulement il avait un nom courant, ce manque étrange que l’on emporte. » T. Vesaas
Au début, je suis danseuse, je voulais surtout des heures d’espace, de lumières changeantes et d’explorations physiques intenses et artisanales. Et puis, au fur et à mesure de la construction de ce solo et des rencontres avec le public, j’ai su avec plus de précision qu’il m’importe de travailler une présence comme ça, une danse pop, qui offre tous ses ornements, tous ses états, tout ce qui nous déforme, nous perce de plaisir, et ce rythme qui claque, nous traverse profondément.Me plaît bien une certaine idiotie.
Pas du tout dans un rapport à la normalité et sous des approches sociales, politiques ou médicales. Mais juste pour ce qu’il y a d’excitant et de poétique, de chemins serrés et improbables.Cette pièce, c’est peut-être un portrait moiré ou un paysage, c’est surtout une tentative de faire exister toutes ces images, apparemment étrangères, de grands lacs, de personnages de Tarjei Vesaas, de musiques à paillettes, d’acteurs nerveux et débordants, sur un même terrain, dans un même corps, sur une même scène qui se remplit, intensément.
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