Mise en scène, partitions lumière et son Martine Venturelli Accompagnement de l’écriture du son au plateau Thierry Besche Régie son Nicolas Carrière Avec David Farjon, Juliette de Massy, Suzanne Llabador, François Lanel, Riwana Mer, Sylvain Fontimpe Voix et accordéon François Tanguy Musiques de György Ligeti, Joëlle Léandre, Jean-Luc Guionnet Textes de Malcolm Lowry, Didier-Georges Gabily, Maurice Blanchot, Georg Büchner, Jean-Pierre Abraham, Antonin Artaud, Dylan Thomas Construction des objets sonores et lumineux Atelier Recherche Scène (1+1=3) Script de plateau, intendance Typhaine Rouger Administration Typhaine Rouger, Riwana Mer, MartineVenturelli, avec le soutien de Nathalie Quentin Pour voir il ne faut pas avoir peur de perdre sa place. Est-ce les ténèbres qui nous fondent ? Comment le monde nous est-il donné ? Comment aller au fond de l’enfer pour en ramener la vie ? Tous nous avons vécu au fond d’une eau que la lumière n’atteignait pas. Paysage intérieur – qu’est-ce alors l’échelle d’un espace intérieur ? Une nuit lumineuse alors qu’on éteint la lumière. Le son est le premier mouvement de l’immobile, faire l’expérience d’un état volatile. Un lieu où les vivants peuvent danser avec les morts, où les voix peuvent se réunir, devenir autre chose, puis disparaître dans la nuit. Entre ce qui apparaît et sa manière d’apparaître, partager l’étonnement, désapprendre à reconnaître. Graver le noir c’est montrer l’importance du rêve d’une apparition toute chargée de sa fragilité. Les pics merveilleux de notre mémoire sont des frémissements. Ce qu’on cherche… on le perd en le cherchant. Etre tout à la fois le gardien de phare, la mer, les naufragés. Martine Venturelli