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3,5 tonnes un fa# se pose dans la prolongation du travail ébauché avec PELiCANE.
Je reprends mon postulat : L’animalité comme constitutive de notre être mais que la raison sociale nous demande d’oublier.
S’ajoute à cette thématique deux autres : cri et sang.
Il m’importe d’aborder ces thèmes en rapport à ce qu’ils sont capables de révéler et non pour ce qu’ils ont d’anecdotique. Ils sont porteurs d’une énergie, une vitalité originelle, simple, directe qui ne peut être trahie par une interprétation psychologique.
La scénographie, le son, la lumière ne seront pas traitées de façon illustrative. Ils ne pourront être réduit à une fonction. Ils auront, tout comme les interprètes, la responsabilité du spectacle.
Paquito[/marron]
Conception, réalisation Paquito Chorégraphie Anne ReymannInterprétation Anne Reymann , Clémentine Maubon, distribution en coursCréation lumière Gwendal MalardCréation son Pascal FerrariRegard extérieur, costumes Patricia Barakrok Paquito et Anne Reymann entament une première collaboration en 2004 avec un solo Le Tombeau d’Orlando. A l’invitation du Lieu Unique (Chantier d’Artistes 2008) ils créent une nouvelle pièce PELICANE. Ils forment l’Association G en 2009.
Paquito commence le spectacle avec des compagnies de théâtre de rue en tant que comédien/musicien. En 2000, il est à l’initiative de broKen, spectacle cabaret. Il poursuit son parcours avec la compagnie Royal de Luxe et La Machine en tant que constructeur.
Anne Reymann danse depuis 97 au sein du collectif Ex nihilo (Marseille) dans l’espace publique. Elle a été interprète pour Régine Chopinot, Olivier Farge, Nathalie Béasse. Parallèlement, elle mène des ateliers chorégraphiques en milieu scolaire, associatif et carcéral.
« (Il) cherchait dans sa mémoire, répétant à mi-voix : « Un souvenir de Noël ?… Un souvenir de Noël ?… »
Et tout à coup, il s’écria :
– Mais si, j’en ai un, et un bien étrange encore ; c’est une histoire fantastique. J’ai vu un miracle ! Oui, mesdames, un miracle, la nuit de Noël.
Cela vous étonne de m’entendre parler ainsi, moi qui ne crois guère à rien. Et pourtant j’ai vu un miracle ! Je l’ai vu, fis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s’appelle vu.
En ai-je été fort surpris ? non pas ; car si je ne crois point à vos croyances, je crois à la foi, et je sais qu’elle transporte les montagnes. Je pourrais citer bien des exemples ; mais je vous indignerais et je m’exposerais aussi à amoindrir l’effet de mon histoire. »
Guy de Maupassant (extrait Conte de Noël)
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