Mise en scène, scénographie, montage, textes, collage musical Alexis Forestier
Avec Clara Bonnet, Jean-François Favreau, Alexis Forestier, Itto Mehdaoui,
Barnabé Perrotey
Son Alexis Auffray et Jean-François Thomelin
Lumières Perrine Cado
et la voix de Bruno de Coninck
Textes
Hugo Ball, Franz Kafka, Arthur Cravan, Éric Vuillard, Pierre Kropotkine, Raoul
Hausmann, Henri Lefebvre, Lénine, Alexandre Soljenitsyne, Dominique Noguez,
Greil Marcus, Richard Huelsenbeck, Marcel Janco, Emil Szittya, Tristan Tzara,
Marcello Tari, Walter Mehring, Paul Mattick
Musiques
Benzo, Bélibaste de Cocagne (le cercle des mallissimalistes), John Cage, Coil,
The Cramps, Cyclikweetos, Einstürzende Neubauten, Enzo Del Re, Le Death to
Mankind, Le Dernier Cri, Dirty Beaches, Bruno Fleurence, Hansen Windisch,
Kleenex, Krinator, Annabelle Playe, The Residents, Meurtre, Les Morts Vont
Bien, No-Neck Blues Band, Point Invisible, Martin Rev, Pierre Schaeffer, Shetahr,
The Skaters, Karlheinz Stockhausen, Throbbing Gristle, Tomutonttu, Usé, Pierre
Veyser, Franck Vigroux, X-Ray Spex, Zga, DTM, Blood Stereo (remerciements à
Alexis Cailleton).
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ENTREE 5 EUROS
REPAS PUBLIC 7 EUROS
RÉSERVATION OBLIGATOIRE 48H OUVRÉES AVANT À LA FONDERIE
PROPOSÉ 30 À 40 MNS À L’ISSUE DE LA REPRÉSENTATION DU MERCREDI 6
Cette fresque, en forme de théâtre-document directement inspiré de Lipstick Traces de
Greil Marcus cherche une liberté de ton sur le plan de l’interprétation esthétique des
contextes et domaines évoqués, s’autorisant à exposer des « documents paradoxaux », à traverser les époques ou à jeter des ponts sauvages entre elles, faisant entrer en collision la logique du discours avec les registres plastiques, textuels et musicaux.
Modules Dada
Voici comment en 1913 se présentent le monde et la société : la vie a été aliénée,
inextricablement et totalement. Il règne une sorte de fatalisme économique attribuant à
chacun, qu’il le veuille ou non, une fonction précise et, par là, des intérêts allant jusqu’à déterminer son caractère. (…) Mais la question la plus profonde et la plus brûlante qui se pose, nuit et jour, est bien celle-ci : existe-t-il quelque-part une puissance assez forte et surtout assez vivante, pour abolir cet état de fait ?(…) Ce qu’il faut c’est une ligue de tous ceux qui ne veulent pas être soumis à ce mécanisme : une façon de vivre qui résiste à l’utilitarisme. L’amour orgiastique pour tout ce qui est inutilisable et inexploitable.
Hugo Ball, La Fuite Hors du Temps, Journal 1913-1921